autopsie d’une photo de famille
de : grégoire delacourt et pierre creton
mise en scène : vincent dussart
avec : guillaume clausse, juliette coulon,
xavier czapla, sylvie debrun, patrice gallet,
france hervé, elodie wallace
mise en scène : brigitte buc
scénographie : françois gauthier-lafaye
chorégraphie : france hervé
costumes : rose-marie servenay
grégoire delacourt
Publicitaire et écrivain né à Valenciennes, son premier roman L’écrivain de la famille (2011), a été récompensé par de nombreux prix littéraires. Suivront La liste de mes envies (2012) adapté au cinéma, Danser au bord de l’abîme (2017), L’enfant réparé (2021)…
pierre creton
Après des études à l’école des Beaux arts du Havre il décide de devenir ouvrier agricole puis réalise de nombreux courts et longs métrages L’heure du berger (2008), Maniquerville (2009), Le bel été (2019)… Il est aussi l’auteur de quelques ouvrages dont Une honte. Essai sur une image de soi (2014).
Cette création de Vincent Dussart donne à entendre le traumatisme d’une enfance abîmée, à travers de poignants récits et une mise en scène sobre et limpide.
Le metteur en scène explore les héritages que nous portons plus ou moins consciemment, transmis depuis l’enfance et les générations antérieures par nos histoires individuelles mais aussi par la grande Histoire. « Ne pas s’interroger, ce serait se condamner à ne pas nous comprendre » confie Vincent Dussart.
La pièce se fonde sur L’enfant réparé, bouleversant récit autobiographique de Grégoire Delacourt, ainsi que Une honte. Essai sur une image de soi de Pierre Creton, polyphonie de paroles commentant une photographie de son enfance, succession de dialogues entre l’auteur et six témoins, jusqu’au récit final de l’auteur.
Les mots poignants et tranchants expriment et mettent à distance les douleurs, et en cela, peut-être, réparent et ouvrent la possibilité de s’extirper du désespoir vers une quête de soi. Évitant toute monstration réaliste, tout débordement émotionnel, Vincent Dussart s’attache à faire entendre le drame d’une violence qui abîme, à convoquer notre discernement, notre vigilance.
Un chœur d’hommes et de femmes serrés les uns contre les autres dit le récit de L’Enfant réparé, puis, alors qu’est projetée la photographie à l’origine du texte de Pierre Creton, le chœur se transforme en sept personnages qui se remémorent le moment de l’enfance.
Une partition de haute tenue.
Production : Compagnie de l’Arcade
Coproduction :Le Mail, scène culturelle - Soissons,
La Manekine, Pont-Sainte-Maxence, La Comédie de Picardie, Théâtre Jean Vilar, Saint-Quentin