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Slimane Benaïssa auteur



traduction : Slimane Benaïssa
mise en scène : Agnès Renaud
scénographie : Patricia Lacoulonche
costumes : Brigitte Massey
lumières : Véronique Hemberger
travail vocal : Nadia Tachaouit
assistante à la mise en scène :
Virginie Deville
avec : Fatima Aïbout, Myriam Loucif, Khadija El Mahdi
musicien : Youval Micenmacher

Coproduction Compagnie de l’Arcade avec le soutien du Conseil Général de l’Aisne et du Rectorat d’Amiens, la Manufacture de théâtre



durée : 1h10 - tarif B

janvier
mardi 26 à 20h30
mercredi 27
à 19h30
jeudi 28
à 20h30
vendredi 29 à 20h30

à et en co-invitation avec
la Maison du Théâtre






Une parole profonde illustrant les enjeux poignants
de la condition féminine en Algérie.



Années 1990. Algérie. Le pays, les familles et les consciences se déchirent. La montée de l’intégrisme et l’augmentation du chômage font croître l’intolérance, et souvent une violence meurtrière.

Slimane Benaïssa fait ici entendre les paroles de deux sœurs orphelines qui mettent en lumière combien le statut de la femme et de l’Islam crée au quotidien de vives tensions.

La pièce se situe à l’intérieur d’une maison, territoire féminin. Une maison comme une prison ou un refuge, c’est selon. La cadette, universitaire instruite, refuse la tutelle de son frère qui lui commande de porter le voile. L’aînée, forte de sa tradition, ne comprend pas ce refus. Elles s’opposent, unies cependant par une profonde complicité et une tendresse, que seules des sœurs peuvent partager.

Les comédiennes interprètent avec une ferveur très maîtrisée cette confrontation, dans un espace sobrement délimité par des courbes féminines. Agnès Renaud de la compagnie de l’Arcade a souhaité associer aux deux femmes une figure maternelle, conteuse et chanteuse, porteuse d’une sagesse populaire.

Au son des tambours orientaux, cette belle parole conflictuelle illustre la quête de soi au sein d’une société rigide.

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