Eugène Labiche dramaturgie : Gabrielle Piwnik mise en scène : Laurence Andreini scénographie : Philippe Marioge costumes : Florence Laforge lumières : Etienne Dousselin son : Michaël Schaller compositeur : Christine Van Beveren assistante mise en scène : Delphine Lainé avec : Michel Baumann, Eric Bergeonneau, Christian Caro, Cyril Dubreuilh, Damien Henno, Jean-Marc Lallement, Audrey Lamy, Benoît Marchand, Marie-Aude Weiss Coproduction Le Théâtre Amazone, La Fabrique du Vélodrome, avec le soutien de l’ADAMI et la participation artistique du Jeune Théâtre National fichier PDF Durée : 2h Tarif B novembre jeudi 6 à 20h30 vendredi 7 à 20h30 samedi 8 à 20h30 dimanche 9 à 15h30		Écrit sur un rythme de carnaval, ce vaudeville passe du rêve au cauchemar. Cette pièce orchestre la folle journée parisienne de bourgeois provinciaux pris dans un engrenage infernal. Après de joyeuses agapes dans un restaurant de la capitale, une amicale société de notables se voit accusée de vol, s’enchaînent dès lors de pitoyables et risibles mésaventures. La petite bande, venue dépenser l’argent de la cagnotte amassé lors d’immuables parties de cartes, révèle à travers ses déboires toute sa mesquinerie, son avidité et sa vanité. « Je me suis adonné presque exclusivement à l’étude du bourgeois, du philistin. Cet animal offre des ressources sans nombre à qui sait le voir, il est inépuisable. C’est une perle de bêtise qu’on peut montrer de toutes les façons » écrivait Eugène Labiche en 1880. S’appuyant sur une mécanique théâtrale menée tambour battant, Laurence Andreini exalte tout le comique, toute la cocasserie de l’écriture dramatique et toute la férocité de la satire sociale.